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jeudi 28 juin 2007

Parano-geek

Les propriétaires de l'appartement que je loue actuellement avec ma fée, je crois que je vous en avais déjà parlé: Ils étaient tout simplement adorables. Guindé comme ça devrait être interdit, mais très gentil et prévenant. Pour preuve: quand le chauffe-eau est tombé en rade la semaine même de notre emménagement, ils ont aussitôt fait appel à leur plombier, qui est un très gentil monsieur qui a fait du très bon travail en remplaçant tout simplement le chauffe-eau. On ne pouvait rêver mieux (hum... un ballon d'eau chaude et qu'il n'abime pas la cuisine en enlevant le chauffe-eau décédé? Bon ok.)

Par contre, depuis qu'ils ont reçu notre courrier de congé... C'est une tout autre histoire, et le ton de la dame, qui gère les appartements (oui, ils en ont trois, en plus de leur résidence à Bois-Colombes, tous en location) a tout de suite perdu son ton guindé, ampoulé, risible mais adorable dans le ridicule pour adopter un ton... hum... désagréable pour ne pas dire totalement insultant. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à cette prof de français au lycée qui a toujours essayé de m'enfoncer en conseil de classe ou généralement devant ses collègues: c'est exactement les mêmes accents de haine viscérale, ces sifflements qui vous ferait trouver normal l'apparition d'une langue fourchue entre les dents. Brouhouhou, ça fait peur!

Bref, la dernière en date, c'est qu'ils n'aiment pas la couleur du couloir qu'on a refait à neuf. Pas de bol pour eux: la déco' est à la charge des locataires, si elle ne leur plaît pas, ils douilleront tous seuls comme des grands. Je n'ose pas imaginer ce que va donner l'état des lieux, il y a de fortes chances qu'ils tentent de récupérer un maximum sur notre dépôt de garantie. J'ai déjà pris le numéro de téléphone des huissiers qui sont au coin de la rue, des fois que les proprio' deviennent trop "peu coopératifs". Revenons en au couloir: du coup la proprio' veut le refaire. Soit. Elle veut faire venir _son_ peintre, mais comme _son_ peintre est super bien et le _sien_ à elle (mais grave! comme ils disent dans les cités) il est super demandé _son_ peintre et ne fait les visites pour les devis que le samedi matin. Soit. Je suis gentil j'accepte de lui ouvrir ma porte le samedi matin à sa convenance, sauf celui qui vient: je suis en week-end avec ma fée pour (enfin) voir mon neveu. Le week-end suivant ce sont les proprios qui ne sont pas là et elle veut absolument être là pendant la visite pour le devis de _son_ peintre (c'est son amant ou elle est tout simplement folle?) Ok, next. Bah non, c'est le 14 juillet, bah les suivants alors? Trop loin. Bah c'est bien problématique ma petite dame.

Elle ne se rappelle peut-être pas que je suis toujours chez moi, et ce jusqu'au 31 juillet. Et que pour toute action non réparatrice (là il s'agit de déco') je ne suis pas tenu de lui ouvrir ma porte. Mais elle ne se démonte pas... "laissez nous venir ce WE puisque vous n'êtes pas là". Euh... Pour que tu saccages l'appart et qu'on ne puisse pas porter plaintes parce qu'absence d'effraction? Pour que tu reluque nos affaires avec tes yeux de perverses? Non mais oh!

Bon, politiquement correct: raison invoquée "pour une question de responsabilité civile, puisque le chat reste à l'appart, on ne peut pas prendre le risque qu'il vous agresse". Et là elle a voulu m'inculper: "rooooh! mais il va tout mettre à sac!". Euh... C'est un chaton, pas un chat-garou ni un mogwaii avec de la nourriture en libre service après minuit, hein. "On l'a laissé bien plus d'une fois et plus longtemps qu'une journée et demi, et il nous attend, sagement". Je sais pas comment elle a éduqué le sien, mais notre petit matou à nous, il est tout gentil.

Point barre.

Ou presque.

J'ai fini par cogité et j'ai trouvé suspect qu'elle ne revienne pas à la charge pour son fichu devis... Et elle sais qu'on laisse l'appart vide pendant le WE. De la façon dont elle nous a proposer de l'autoriser de venir en notre absence, on sent qu'elle a très probablement un double des clefs... Et franchement, je ne veux pas qu'elle vienne dans notre dos, ma fée non plus d'ailleurs.

Et je suis geek.

Du coup on choppe un petit script qui capture une image de la webcam et l'horodate. Et on le fait tourner en boucle, toutes les 15s. Et je vais laisser répliquer sur un serveur distant toutes les images capturées. Et si je vois cette fichue porte s'ouvrir... Vlan! Violation de domicile, direct en peinal :) C'est bien la première fois que je me vois aussi paranoïaque, mais quand ça prend une tournure geek, c'est un réel plaisir! :p

Dépouillement des images dimanche soir ;)

mercredi 20 juin 2007

Et pendant ce temps là, chez bloom...

Beaucoup de changements en deux mois: la maison est enfin à nous (quoique, le notaire continue à nous envoyer des papiers bizarre...), la guerre avec ma désormais ex-assurance a enfin vu une fin à moitié heureuse, le boulot est passionnant mais très chargé, bref: que du bonheur.

Ah si quand même: mon neveu est né :) Dur de se dire que son propre frangin a réussi à faire un enfant. On souhaite bienvenu à Ewen, un joli garçon aussi chiant que son père :) Transformation obligatoire des parents en grands-parents gâteux... (Note à moi-même: interdire à mes enfants de faire des enfants de mon vivant: ça rend sénile). Le hic c'est qu'avec les problèmes de l'assurance, je n'ai toujours pas pu aller le voir en Bretagne :'(

Ca fait énormément de chose tout ça, non?

Oui, en effet. Des semaines de travails, très peu de repos entre le couloir de l'appartement refait à neuf et les travaux dans la maison, histoire de pouvoir se dire "c'est notre maison" et plus celle des vendeurs. Et toujours le plaisir d'être avec ma fée au quotidien. La peur d'être séparé l'un de l'autre, même une seule nuit. La préparation des cartons pour le déménagement, encore une fois. Sauf que cette fois-ci, il y a un changement. Je ne veux qu'aucun objet en relation avec Elle passe le seuil de notre maison, à ma fée et moi. Cela veut dire se débarrasser des cartons de photos, des petits mots d'un autre temps parlant de sentiments qui furent partagés mais qui n'existent plus. Des épisodes de bonheurs mais aussi de douleurs. Et la bague. Cette alliance que j'ai gardé autour du cou plus longtemps qu'elle ne l'a gardé au doigt. Le tout enfermé dans une boite en fer, enfermée dans une boite en carton, scotchée de toute part.

J'ai regardé les photos une dernière fois en les placant dans le carton. J'y ai ressenti ce que j'attendais: rien. Si ce n'est un léger pincement au coeur, un regret qui est teinté d'une ombre de remord, celui de ne pas avoir été le bon. Regarder la bague ne m'a pas blesser non plus, elle a réintégrer ce petit sac étonnement doux. Ce carton, j'aimerais le déposer chez ses grands-parents, à Elle. Mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, ils espèrent toujours me voir revenir à son bras, rien ne sert d'agiter des souvenirs ou des espoirs déçus à coup sûr.

Aujourd'hui, j'ai la certitude qu'Elle ne peut plus rien m'apporter de bon. C'est peut-être pour ça que la dernière fois que j'ai rêvé d'Elle, ce fut un cauchemar. Un autre signe...

Pourquoi songer à la fermeture? D'une part, j'ai ouvert un autre blog, à mon nom réel, qui commence petit à petit à émerger des anonymes. Purement technique et objectif, c'est celui que j'ai le plus envie d'alimenter, au fil de mes expériences professionnelles. J'ai toujours des instants purement bloggable ici à longueur de journée, mais... Les billets ne viennent pas. Peut-être tout simplement parce que ce blog a été crée parceque j'avais besoin d'extérioriser mes peines, celle de la rupture avec Elle, où mes espoirs étaient nourris d'un défunt passé. Aujourd'hui, ma fée a su prendre plus de place encore. Me prouver que l'amour n'est pas éphémère, que si toute personne porte ses névroses, elles ne sont pas forcément auto-destructrice, ou en tout cas, que l'amour nous protège de nous. Il y a quelque mois, je n'imaginais pas demander ma fée en mariage sans la revoir, Elle, une fois encore. Aujourd'hui je n'attends que le bon instant, pour que ce souvenir reste gravé dans la mémoire et le coeur de ma fée, de moi.

Aujourd'hui, j'ai chaud au mains. Je suis guérit. On peut reprendre le voyage.

En marche.