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vendredi 17 juin 2005

Coïncidence bloggesque

On ère sur la toile, plus particulièrement en remontant les liens des blogs qu'on aime bien, et le hasard veut qu'une autre personne ait écrit le billet que je voulais écrire. Remplacez kiddo par bloom, O. par Elle, et voilà...

Merci à kiddo pour ce cadeau offert involontairement, je me sens moins seul.

Cette chronique de kiddo

lundi 13 juin 2005

Petite annonce

À publier par qui-veut-bien:

Coeur usé, meurti par la vie en vingt-trois printemps à peine (depuis hier) cherche locataire pour occuper le vide laissé par une certaine demoiselle.

Faut-il que je sois le dernier des abrutis pour avoir espéré ne serait-ce qu'une seule seconde qu'elle allait m'envoyer un message pour mon anniversaire.

Ma connerie occulterais presque le magnifique cadeau que ma fait mon frère (une belle Peugeot 309 retapée par ses soins).

Dit maman, c'est quand le bonheur?

lundi 6 juin 2005

Une éclaircie?

Pour la première fois, je vais vous cacher bien des détails. Mais je pense que déjà, ces quelques lignes vous aideront à comprendre pourquoi j'ai retrouvé le sourire.

Fin du boulot, pas motivé par ce qui m'attends à mon arrivée: appart peuplé d'une coloc' qui va pas se donner la peine de me sourire, et projet de .NET à pondre en 3 semaines.

Pas envie de rentrer, je fais tout pour trainer au boulot. Mais arrivé à presque 19h, je commence à me lever pour partir. C'est à ce moment que bliny me demande de l'attendre. Bah cool, j'ai gagné 10min.

Quai de Châtelet, problème sur ma ligne, comme d'habitude dirais-je... Vingt minutes d'attentes. Là je retombe en enfance en décidant au sort du train que je vais prendre. Je descend à Luxembourg, quitte à perdre mon temps, autant que ce soit plaisant avec les jardins. Sur le quai de Luxembourg, une aigreure, encore une. Je me fige. Là je décide de reprendre le prochain train s'il n'arrive pas avant que je sorte. À 15m de la sortie, le train. Je choisis un wagon, deux jolies filles devant moi mais je commence à m'intéresser à celle juste sous mes yeux. Que dire?

Parfaite.

C'est le mot qui la qualifie le mieux à mes yeux. Là s'en suit bien des petits détails que je garde privés. Arrive une station avant mon arrêt. Je n'arrive même plus à lire mon magazine tant mes yeux reviennent perpétuellement sur elle. Je veux la connaître. Mais comment? Aller c'est dit: si elle descend à mon arrêt, j'engage la conversation.

Mon ange gardien est avec moi, merci Lauviah, je te revaudrai ça.

Euh... Tu viens de te le faire faire ton percing?
??? euh oui... fit-elle en portant sa main à son lobe et piquant un fard
il est un peu rouge, fait attention il pourraît s'infecter, ce serait dommage
euh oui quand même...
J'suis chiant, oui je sais!
Non j'ai pas dit ça! C'est juste que j'ai du mal à discuter avec un inconnu
hum... moi c'est <bloom> (eh eh! c'est raté ;)) et toi?
Isa...
On est un peu moins inconnu maintenant...

Je sors de la station, elle est toujours derrière moi, on papotte de tout et de rien, petit à petit, je crois qu'elle a moins peur de moi. On descend deux rues, on arrive au pieds de mon immeuble, elle est toujours là...

Euh... Tu es aussi de ce bâtiment?
Oui, au XXème
... quel numéro?
... euh...
... j'suis au XX.
bah moi c'est la porte à coté...

Ce monde est minuscule, mais il est merveilleux: me voilà avec une jeune fille incarnant (au moins physiquement) mes rêves de finesse.

Maintenant, reste encore à faire plus ample connaissance...

Ouah, ça faisait un bail que je n'avais pas flotté au dessus du sol... C'est cool :)

jeudi 2 juin 2005

Jardinier d'un genre nouveau

Nouvelle journée, nouveaux locaux pour mon école et donc... Nouvelle boulangerie pour manger. Le premier test de mes collègues et moi-même s'est porté sur une boulangerie hallal qui avait une formule intéressante. Mais l'objet de ce billet n'est pas là.

Armés de nos sandwichs, nous nous sommes posés le long des quais de Seine pour profiter un peu de la chaleur ambiante. C'est alors qu'arriva un utilitaire de la mairie de Paris, transportant deux agents communaux. Ceux-ci avaient pour mission d'enlever les mauvaises herbes et les jeunes pousses aux racines des platanes. Tout à fait normal me diriez-vous si ce n'est...

VRRRRROOOOM VRRRROOOOOOM

Bah voui, les mauvaises herbes, à Paris, faut croire que ça s'arrache à la tronçonneuse à essence :-/ Non content de confirmé le stéréotype "un bosse, les autres regardent", j'ai eu le droit à la démence psychotique de cet excité de la tondeuse tronçonneuse, allant jusqu'à redémarrer son engin d'enfer pour arracher une simple feuille (oui, oui, une simple feuille, celle qu'on arrache d'un mouvement de poignet...)

Bref, si vous êtes psychotique avec un fort complexe d'infériorité et que vous cherchez un emploi, vous avez trouvé: la mairie de Paris a des trançonneuses pour vous.

mercredi 1 juin 2005

Toujours là?

Non? Vous avez survécu? :P

Pourtant, ce ne sont que trois billets parmi tant et tant que j'aurais aimé écrire. J'espère ne rien avoir oublié d'important.

Ah si, je suis de nouveau célibataire. Mesdemoiselles, prenez donc garde... ;)

Effet de bord

En France, on a une grande fierté.

Je parle de notre système de sécurité sociale et le système médical qui en découle. Là, y'a rien à dire. On est plutôt bien couvert et bien soigné.

Par contre, depuis que les ministres de l'économie et de la santé hurlent à la sur-médicalisation, il y a comme un hic. Ce hic, ce sont les effets de bords des mesures pour alléger les dépenses médicales.

(PS: je vous avez écrit tout le récit des aventures médicales, mais finalement, je garde ça privé, désolé ;) Je vous fait une version mélo rapide: ) Pour faire bref, à vouloir économiser trois sous, les restrictions budgétaires de la sécu' ont bien failli tuer ma mère il y a deux semaines. Tous les médecins compétents vous le diront: une douleur très intense et subite dans le dos, c'est des calculs dans la vésicule biliaire. Une petite opération sous andoscopie, trois trous minuscules dans l'abdomen, et voilà le patient guéri avec une seule journée d'hospitalisation. Mais voilà, pour avoir confirmation, il faut une prise de sang et une echographie. Trop cher mon fils... Faisons attendre.

Du coup un calcul s'échappe, bloc un canal, empoisonnement du sang, jaunisse, septisémie, entrée en urgence à l'hôpital, une balafre sur le ventre de vingt centimètres et dix-neuf aggrafes couronnées par deux semaines et demi d'hôspitalisation.

Bravo les directives, bravo les médecins.

Au lieu de soigner sans douleur et en trois jours une patiente qui ne coûte rien à la sécu', j'ai bien failli perdre ma mère, et la sécu' a dû payer une hôspitalisation de deux semaines et demi, sans compter le nombre impressionnant de contrôles et de soin coûteux que nécessite cette grosse opération en urgence.

Oui y'a de quoi être passablement énervé...

C'est NON!

"Non", ce n'est pas ce que j'ai voté.

"Non", ce n'est même pas la réponse des français au referendum sur le traité constitutionnel européen.

"Non", c'est la réponse des français à la question "y'a-t-il 50% de personnes réfléchies votant en France"

Qu'on ne se méprenne pas: à mon sens, ce traité avait autant de bon que de mauvais cotés, donc qu'il l'accepte ou qu'on le refuse, je m'en tappe passablement le coquillard. Ce qui me fait sortir de mes gonds, c'est la "raison" de ce non: "vote de sanction du gouvernement Raffarin"

Pardon? Il est où le rapport? Qu'est-ce que c'est que cet amalgame honteux entre souverainté nationale et identité européenne? On demandait aux citoyens français d'accepter ou de refuser un traité européen, pas de conspuer un gouvernement national. Le distingo était si difficile à faire?

Et que dire de cette grande asperge de chef de l'Etat qui dynamite le gouvernement en réponse à ce "non". En procédant de la sorte, il conforte dans leur acte ceux qui ont voté contre le gouvernement, et pas contre le traité. Mais peut-être est-ce là sa volonté? "Venez à moi les blancs moutons, je suis votre berger".

Ah! la politique...

Drame du RER

Mardi dernier il y a deux semaines, je revenais comme d'habitude par mon bon vieux RER bondés. Coup de chance, pour une fois j'ai trouvé une place assise, juste devant une petite vieille tout à fait charmante.

Tout content d'être installé, je sors mon livre du moment "Le pire est avenir" de Maïa Mazaurette (qui soit dit en passant, est une auteure au talent prometteur, vivement son troisième bouquin). Je profitais goûlument de cette intrigue aux petits oignons au verbe si original quand ma petite vieille d'en face laisse échapper un document sur le sol du wagon. Moi, bon comme le pain (oui bon, ok, pas de commentaire...) prenant en pitié la pauvre vieille et ses os de verre / ses fémurs / sa scytique / ses rhumatismes (rayez les mentions inutiles) je lui dit "laissez donc, je vous le ramasse. Pouvez-vous me tenir ça?"

Je lui tends alors mon livre qu'elle prend avec un grand sourire, de voir un jeune gaillard lui offrir son aide spontanément au lieu de lui voler son sac. Là, ça faisait déjà plaisir à voir. Du coup je me penche, me contorsionne, et lui rends son document.

Elle m'offre alors un "merci" aux accents étranges, du coup je la regarde dans les yeux quand elle me rends mon livre. Son sourire de petite vieille venait de se décomposer en un mélange de l'expression précédente et de peur indescriptible (vous savez, la lèvre qui pendouille, le sourire un peu nié et les yeux qui tremblent). C'est alors que je remarque qu'elle fixe la couverture de mon livre. Intrigué, je le referme à la recherche de ce qui a pû la choquer à ce point et là je comprends un peu mieux.

Bah voui, quand sur le bordereau de l'éditeur il y a marqué Bientôt les jeunes tueront les vieux bah les vieux ils ont peur.

Rah làlà. Décidement Maïa, tu m'as offert bien des plaisirs sur deux semaines :D

Take a breath

Bon, j'ai beau faire, j'ai beaucoup de mal à trouver un peu de temps libre pour écrire mes billets en retard.

Bah pas grave, je me venge en publiant à la suite ce qui m'a le plus marqué (gnark gnark^^)

Prêts à subir ça? ;)