Deux mois sans billet. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque, c'est le temps.

Une vie en plein soleil, du bonheur au cœur, de l'amour dans l'air, un feu dans la cheminée. Je ne peux me plaindre de rien, pas même du travail harassant en semaine, ou des travaux dans la maison le weekend. A peine de la routine rassurante qui s'installe dans une vie bien huilée.

Je n'ai pas vraiment envie de fermer ce blog, mais il dépérit de lui-même.

Le titre parle de lui-même, ce blog est né de ma douleur, celle de bloom. Quand on y regarde bien, on n'y voit que mon quotidien d'amant éconduit, de cœur brisé, d'adolescent mourant.

Tout du moins c'est ce que je croyais.

Ce n'était finalement que la préparation de ma vie d'adulte. Cette douleur n'était-elle que la chrysalide qui me menait vers l'âge adulte? Je n'ai que 25 ans, mais j'ai l'impression d'avoir déjà bien vécut: des nombreuses aventures, des amis et des relations bizarres, des déménagements, des réussites scolaires, des expériences professionnelles, des expérimentations sociales, etc. Tout ça, pour ça: la vie. Je pense que si je devais être fauché par la mort ce soir, je n'aurais comme regrets que de ne pas avoir vécut ma vie avec ma fée, ne pas avoir vu nos enfants naitre et grandir, partir avant ma fée et la laisser souffrir.

Je ne fermerai pas ce blog. Pas tout de suite en tout cas. J'ai toujours autant de plaisir à écrire, mais je n'en ai pas assez le temps. Plutôt que de laisser mes quelques lecteurs occasionnels dans l'expectative, je vous invite à continuer votre honteux voyeurisme sur mon fil Twitter qui, même si c'est pas superbement bien fait, m'amuse et est mis à jour plusieurs fois par jour:

C'est par ici.

Oh! Une dernière chose: bloom était quelqu'un qui souffrait au quotidien. Une fée est passée par là, et la douleur a disparut, emmenant bloom. Alors s'il vous plaît: ne m'appelez plus bloom :)