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samedi 29 juillet 2006

Fée et ange :)

Ma fée est extraordinaire.

Levée 5h du matin, pour être à l'hôpital à 7h, tenter d'apaiser les derniers jours de personnes souffrant le martyr. Et oui, les couloirs de la mort, ce n'est pas que dans les prisons américaines, sauf que là, c'est le hasard/destin/fatalité qui les a frappé d'un cancer en phase terminale. Elle encaisse les remarques désagréable de ses "collègues" qui ne veulent pas qu'une stagiaire montre à quel point elles font mal leur boulot et qu'elles traitent mal ces patients. Puis elle rentre vers 15h, soit une heure après sa sortie théorique, parce que les internes ne sont pas doués... Presque une heure de métro pour rentrer chez nous. Irait-elle se reposer? Non. Juste après un repas frugal (elle n'a pas mangé depuis 5h le matin) elle range, astique, nettoie, réorganise l'appartement qui ressemble à s'y méprendre à une salle blanche.

Pour ma part je sors du travail vers 18:30, j'arrive dans mes pénates vers 19:15. Ma fée dort paisiblement, épuisée, sur le futon. Avant d'aller la rejoindre, je vais au frigo prendre de l'eau fraîche, mais à chaque fois, j'y découvre un verre de citronade qui m'y attend. Toujours.

Qu'ai-je fait pour qu'elle m'aime autant?

Je prend alors un livre et mon verre de citronade, je m'allonge contre ma fée, la couvre de baisers, et surveille son sommeil. Il est 19:30. Dans deux heures, on se couchera, et malgré la fatigue, la chaleur, le réveil sonnera à 5h, et tout recommencera.

jeudi 20 juillet 2006

Matin chagrin

Il y a des matins comme ça:

Pas moyen de se réveiller, le cerveau reste sourd à la radio qui hurle depuis une demi heure, un peu comme si le sommeil ne voulait pas te laisser partir, style "eh, oh! Tu as oublié de rêver de quelque chose!" Mais rien n'y fait. On se lève tard, mais on n'accélère pas le pas pour autant.

D'un certain coté d'accord. Avant-hier c'était le 18, j'aurai pu rêver d'Elle, mais non. Non, j'en ai rêvé 24h avant, pour la nuit des 11 mois avec ma fée. C'est moche. En même temps, c'est ma fée qui en rêve le plus souvent, c'est à n'y rien comprendre. Aucune nouvelle depuis... Depuis combien de temps déjà? Plus d'un an, beaucoup plus d'un an. Je ne compte plus. Ca rend triste. Et puis c'est tout...

Aujourd'hui ce n'est pas beaucoup mieux, sauf que ma fée m'inquiète, son stage est long, peinible, et cette chaleur étouffante l'accable alors qu'elle aurait plutôt besoin d'un petit air frais pour l'aider à rester elle-même face à ses patients et leur rendre le sourire (oui, la cancéro', si les infirmières ne sourient pas, il vous reste bien peu de chose à attendre de la vie. Alors ne les privons pas de ce minimum d'humanité).

Triste cette journée... Je vais pourtant mieux. J'espère que le sourire va revenir :)

mardi 18 juillet 2006

Boooooon, on va dire que c'est normal

Il semblerait que mon chef tech' soit devenu mon meilleur ami. Je ne sais pas s'il a reçu une illumination, si c'est la condition à sa promotion ou si c'était juste qu'il pensait que je pouvais pas le sentir et réciproquement, mais encore est-il que depuis jeudi dernier, il plane une ambiance de La petite maison dans la prairie sur le lieu de travail: tout le monde travaille avec tout le monde, et cela dans l'amour et la bonne humeur.

Qui l'eut cru? Dommage que ça n'a pas été comme cela dès le début, le travail n'en aurait été que meilleur...

mercredi 12 juillet 2006

Ma loose, ma vie

Décidement, rien ne va plus en ce moment. Entre mon référent tech' qui s'acharne contre moi pour une raison aussi inconnue qu'incongrue, voilà que je viens de me voir refuser une mission qui m'intéressait particulièrement parce que le client "s'oriente vers un profil plus senior". Oui, moi je veux bien, mais je ne risque pas de devenir senior si on ne m'accorde pas ma première mission.

Résultat: mes chances de travailler en août fondent comme neige dans un four, et il va falloir songer à mettre de coter pour payer le loyer prochain, au lieu d'offrir un beau WE à ma fée...

Too bad.

(PS de geek: je poste avec un navigateur en mode texte depuis un poste de l'école accéder over ssh depuis le boulot. On se console comme on peut, hein.)

mercredi 5 juillet 2006

La glace empirique

Leçon de la glace empirique n°1:

  • Il faut 5 mois pour que les abdos se relâchent
  • Il faut 7 mois pour qu'ils disparaissent
*soupir* eh bien je sais ce qu'il me reste à faire...

Faut qu'j'fasse des abdos, que j'perde des kilos, pour aller jouer les beaux...

(oui, Manau, et alors?)

mardi 4 juillet 2006

Journée de la loose

_ Allo bloom?
_ Oui?
_ B*** R**** Manager du projet XXXXX, on peut se voir dans une heure pour parler de ta future mission?
_ (gasp!) Euh... Oui, bien sûr.

Bordel! Evidement le seul jour où je ne suis pas en costume, pas rasé... En putain de jeans/t shirt pourri! J'ai la poisse >_<

Essai

I Don't understand why I'm sad
It's like a whisper from inside
I thought it has gone with time
Once I found back, who I am

I don't understand why I'm sad
It's like a voice from inside
Some night my dreams take bring me behind

tbc...

lundi 3 juillet 2006

Papy va mieux

Ils l'ont opéré hier midi en urgence.

Apparement ils ont pu ponctionner l'hématome entièrement, le drain ne donne pas de sang du tout en post-op'. Il a retrouvé sa tête instantanément en salle de réveil.

C'est fou ce que ça peut faire une pression dans le crâne. Maintenant, je peux respirer à nouveau. Il n'y a plus qu'à surveiller tout cela et prendre soin de notre grand malade :)

samedi 1 juillet 2006

Ma ville a changé de nationalité

De trois choses l'une:

  • Soit il y a une quantité phénoménale de mariage ce soir.
  • Soit il y a une forte population de voyant pour France-Brésil et qu'ils ont eu les résultats avec deux heures d'avance.
  • Soit il y a une forte population de portuguais dans mon quartier.

Je vais méditer sur cette question en allant aux deux crémaillères où l'ont m'attends (oui, poissard comme je suis, j'évite de regarder intégralement les matchs pour ne pas porter la poisse aux bleus...)

De battre mon coeur a cessé, juste une seconde.

Ce matin, au réveil, je vois la mère de Elle connectée. Elle avait essayé de me contacter dans la soirée sur MSN. Je lui passe le boujour, histoire de savoir comme ça allait...

... mal.

Son papa, que je considère depuis ma rencontre avec Elle comme le papy que je n'ai jamais eu, est à l'hôpital.

Hématome au cerveau, elle n'a pas pu m'en dire plus. Ne pas défaillir. Ma fée est à coté, elle sait que c'est une personne importante pour moi, mais elle risquerait de faire un faux lien de causalité entre Elle et ma tristesse.

Sourire, faire croire que je ne m'inquiète pas beaucoup plus que cela. Réconforter la maman de Elle par le net, lui renouveler mes amitiés, lui demander d'embrasser papy et mamy de ma part quand elle ira au CHU de Caen demain. Embrasser ma fée, lui dire que c'est sur le coup que ça fait mal, que j'ai confiance: papy n'abandonnera jamais son jardin, il n'a que 77 ans, et puis c'est bien connu: tous les 7 portent bonheur. Il est si solide qu'il sera centenaire. Il n'a pas le choix. De toute façon faut qu'il attende que l'une de ses trois petites filles lui fasse un arrière-petit-fils. Pas moyen autrement.

Accompagne ma fée jusqu'au train, alors qu'elle va prendre sa garde à l'hôpital. Rentrer chez moi, seul. M'assoir à ma table, seul, dans le silence.

Et pleurer, parce que j'en ai marre de retenir mes larmes.

Papy, tiens bon. Je pense à toi. Très fort.

Troisième tiers temps et mini bilan.

Matin: anglais. Aucune appréhension, arrivée en touriste, reparti en touriste à 50% du temps réglementaire. Comme toujours, je me repose sur mes acquis dans cette langue: qu'on ne vienne pas me dire que les jeux sont aliennants, j'y ai appris tout mon anglais, celui-là même qui me garantit une belle note à cet examen.

Après-midi: base de données. Si j'y allais le sourire au lèvre, sûr de mes connaissances et de mes capacités, c'était parce que je n'avais pas connaissance de l'examen en question. Mme ^^V^^ aurait-elle voulu faire honneur à son pseudonyme? Pour venir à bout de son examen, une heure de plus (sur les deux heures originales) n'auraient pas été de trop. Enfin je ne lui en veux pas: je suis certain qu'elle tiendra compte de nos efforts dans sa correction. De toute façon, je suis content de ses cours, tant que j'apprends quelque chose d'utile sur le terrain, je suis toujours content :).

Et voilà. Il s'agissait de mes derniers examens d'étudiant. J'ai mon contrat déjà signé depuis un moment, petit à petit il va falloir que je me mette dans la tête que je glisse résolument dans la population active de mon pays. Cette école d'ingénieur, ça a été deux années un peu mouvementées, mais deux années telles que je les attendais. J'y ai vu des enseignants particulièrement compétents passionnés, motivés, qui ont leurs idéaux et qui s'y accrochent. Cela m'a fait beaucoup de bien pour croire en cette ville qui me faisait peur, ce pays qui me fait parfois honte. Mais finalement, c'est aussi ça l'InSIA: l'école de la vie.

Deuxième tiers temps

Un mercredi sans trop d'appréhension:

Me voilà confronter au Management et aux horribles Mathématiques.

Le Management, j'en attendais rien de particulier: la prof est honnête, si elle pouvait se passer de faire un examen, elle le ferait, elle nous a promis QCM + diagrammes, et elle a tenu promesse. Ajoutons à cela que ses cours sont empreint d'un tel dynamisme que les notions s'apprennent toutes seules. Je déplore tout de même une grosse faute dans l'énoncé, rendant infaisable le dernier exercie. Mais bon, honnête: chacun d'entre nous l'a corrigé de lui-même, à sa façon.A coup sûr un bon résultat pour moi.

Mathématiques. Les processus stochastiques Markoviens à temps continu, ça ne me dit pas grand chose. La théorie des files d'attente, pas beaucoup plus. C'est sans me faire d'illusion que je suis parti en vaincu à cet examen. Pourtant, je trouve que j'ai réussis à répondre des "choses" (oui, on dit choses quand on ne sait pas de quoi on parle) qui me semble cohérentes. Peut-être une bonne surprise?

Le jeudi m'attendait la délivrance, celle-là même qui devait marquer la fin de mes études, au rapport et à la soutenance de stage près.