Comme beaucoup le disent, il y a "des jours où il ne faudrait pas se lever".

Et aujoud'hui, c'était *définitivement* l'un de ces jours.

Je vais encore me faire plaindre, donc ce qui n'aime pas les "myLife.com" peuvent passer leur chemin, je ne leur en voudrait pas. Pour comprendre, rien de mieux que de prendre par le menu:

6:00, ou quelque chose s'approchant. Je suis réveillé par un chien qui hurle à la mort. Je pense que c'est le voisin du dessus qui a offert un chien à ses gosses et qui supporte mal son nouveau domicile. Je tente de me rendormir. Pas moyen.

6:30, les hurlements ne s'arrêtent pas, cette fois je suis relativement bien réveillé et me dit que cela ressemble bien à la voix du chien de mes colocs. Je me lève et trouve le chien sur le lit en train de hurler, dans son délire psychotique d'abandon (sa maîtresse est partie pour deux semaines en vacances, mais quand même... 'faudrait qu'elle accepte que sa maîtresse n'est pas le monde dans sa globalité... Le chien se calme un peu, je me recouche.

9:30, le réveil sonne (je n'ai pas cours ce matin, autant en profiter...). Pas moyen de bouger avant 10:30 du lit, jolie fée oblige... Petit déj' devant un fansub, on se fraye un chemin vers la salle de bain: occupée. Bon Ok, d'habitude je ne suis pas là à cette heure là. Au même moment, coup de sonnette: mon coloc' débarque de son rendez-vous mais sans ses clefs: de passage sur Paris pour sa soeur hébergée chez nous pour faire une présentation à un séminaire sur la mucoviscidose est rentrée chez elle à Caen... avec le trousseau de clef. Passons. La salle de bain se libère, c'est mission impossible poru être prêt à 11:50, deadline de départ pour être en cours à l'heure à 13h. Ayant un entretien d'embauche à 17h, je suis contraint de me faire beau, comprendre me raser et enfiler le costume qui sort du pressing.

11:55, sortie de la douche, c'est mort pour mon train et je n'ai pas encore enfiler mon costume.

12:12, enfin prêt, mais c'est quand même raté pour le train de 12:15, je mets ma fée en retard pour prendre sa garde. Grmbl. Une fois au rez-de-chaussée, je m'aperçois que je ne suis pas coiffé argh, ce n'est pas très styl' pour un entretien... Je remonte me coiffer en vitesse. On redescend.

12:20, à 50m de la gare, je tâte mes poches et... m'aperçois que je n'ai pas mon portefeuille et donc pas mon titre de transport. Grmbl. Je me dépêche pour ne pas rater l'autre train. Cette fois c'est bon. Si on oublie que je vais arriver 30min en retard en cours et ma fée va arriver 15min en retard pour sa garde par ma faute.

13:25, à deux rues de l'école, je croise un collègue "Eh! Tu savais qu'on avait pas cours de management aujourd'hui? Ben maintenant tu le sais..." Mon dieu ça fait plaisir... Je rejoins mon coloc' dans l'école, la tête défaite. On décide de mettre les voiles: pas moyen de perdre 2h pour &h de maths (depuis l'école, il me fallait partir à 16h pour être à l'heure à mon rendez-vous, de l'autre coté de Paname.

13:40, gare du nord Avarie sur un train, retard de 15min sur toute la ligne. Non mais c'est pas bientôt fini?

14:45, home sweet home. J'enlève ma veste, me pose quelques secondes dans mon fauteuil, lit mes 42 mails en retard. Tient, j'ai faim. Je n'ai rien avalé depuis 11h, il est alors 15:10. Je vérifie par acquis de conscience les horaires des trains pour me rendre à mon entretien. Et là, c'est le drame©: là où hier la RATP me promettait un voyage en 1h20, me dis désormais 1h35, pas le temps de manger, juste le temps de me rhabiller et de partir vers la gare.

16:00, toujours dans le RER, coup de fil. (et attention, il faut réussir à suivre pour comprendre) "Bonjour monsieur bloom, Mme X de la société Y, nous avons un rendez-vous ce soir à 17h pour un entretien téléphonique, mais je peux pas finalement, on reporte à vendredi, ok?". Là j'ai failli hurler. Si seulement je ne m'en souvenais pas que c'était un entretien téléphonique, si seulement je ne l'avais pas marqué noir sur blanc dans mon compte-rendu de calling... grmbl.

Conclusion:

  • J'ai mis ma fée en retard, pour rien.
  • Je suis parti en cours, pour rien.
  • Je me suis coltiner les problèmes techniques de la RATP, pour rien.
  • J'ai accumulé 4h de train dans la journée, pour rien.
  • Je me suis traîné toute la journée en costume, pour rien.

Bref cette journée n'a servie à rien.

Edith vous signale que le petit bloom doit déplorer la perte des serveurs de l'école, l'empêchant de bosser depuis chez lui. C'est un peu bête, mais c'est un brin énervant ces journées où rien en va...