Ben...

J'avoue, j'ai beuglé des "aïe aïe aïe" quand M. Chirac a annoncé qu'il promulguait la loi sur l'égalité des chances.

Et puis j'avoue aussi que j'ai été agréablement surpris de l'entendre enchaîner, et cela d'une tournure n'admettant aucune adaptation, que la période d'essai sera réduite à un an.

Mais, je n'ai pas aimé la tournure du "droit du salarié à connaître le motif de son licenciement". Est-ce que cela signifie que cette raison sera opposable devant une cours prud'hommal? Ou ne serait-ce que lettre morte laissée comme un bonne blague du DRH? Encore une petite crainte.

Tout de même, j'aimerai bien connaître celui qui lui rédige ses discours, il est doué. Tout comme ses conseillers directs: ils ont réussis à laisser le gouvernement sur pieds en promulguant la loi telle quelle, mais répond justement à la population en obligeant une modification immédiate afin de la rendre enfin "égalitaire".

Mais on n'oubliera pas de surveiller que les termes selon lesquels M. Chirac demande à ce que "des dispositions soient prisent afin que tout CPE comprennent ces modification, même avant sa promulgation"... Je ne sais pas trop.

Il faut donc que ces modifications soient les plus rapides possible, afin qu'il n'y ai pas d'abus. On peut même appeler cela une situation d'urgence. Tiens, ne serait-ce pas là une vraie utilisation du 49.3? :)