Oui mais celui-là il est gratiné.

Tant et si bien que je me suis réveillé paniqué et nauséeux à 5h du matin.

Je ne m'en souviens que très vaguement. Je venais avec ma fée dans une maison ou un appartement avec un plafond bas, un sol irrégulier. Je savais qu'on était le 18. Je savais qu'Elle serait bientôt là. Le malaise en moi était brûlant: déchiré entre le plaisir et le désire de la revoir, Elle, et entre la culpabilité et la certitude de faire souffrir ma fée. Je crois qu'il m'est venu à l'esprit qu'il fallait que je fasse tout pour qu'elles ne se croisent pas toutes les deux. Je laisse ma fée dans une pièce avec d'autres convives que je ne connais pas ou plutôt qui ne me rappelle personne de connu et je progresse vers la porte en espérant l'intercepter, Elle. Là c'est particulièrement flou dans ma mémoire, et peut-être même dans mon rêve aussi: Elle se blottit dans mes bras, me sourit, on échange des mots sans que je puisse savoir de quoi nous parlons, puis Elle disparaît. Je retourne vers la pièce où j'avais laissé ma fée, la peur au ventre qu'elles ne se croisent. Je crainds qu'elles ne se déchirent.

Mais non.

Tout au contraire: je les vois en contrebas l'une près de l'autre, discutant et riant aux éclats l'une avec l'autre. De moi? Ca me vient à l'esprit. Je pense que c'est cette scène inconcevable qui a provoqué mon réveil brutal.

Est-ce que cela a un sens? Qu'est-ce que mon subconscient essaie de me dire? Que dois-je faire? Peut-être attendre, toujours.

Ou pas.