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vendredi 31 mars 2006

Le conciliateur de la République a tranché

Ben...

J'avoue, j'ai beuglé des "aïe aïe aïe" quand M. Chirac a annoncé qu'il promulguait la loi sur l'égalité des chances.

Et puis j'avoue aussi que j'ai été agréablement surpris de l'entendre enchaîner, et cela d'une tournure n'admettant aucune adaptation, que la période d'essai sera réduite à un an.

Mais, je n'ai pas aimé la tournure du "droit du salarié à connaître le motif de son licenciement". Est-ce que cela signifie que cette raison sera opposable devant une cours prud'hommal? Ou ne serait-ce que lettre morte laissée comme un bonne blague du DRH? Encore une petite crainte.

Tout de même, j'aimerai bien connaître celui qui lui rédige ses discours, il est doué. Tout comme ses conseillers directs: ils ont réussis à laisser le gouvernement sur pieds en promulguant la loi telle quelle, mais répond justement à la population en obligeant une modification immédiate afin de la rendre enfin "égalitaire".

Mais on n'oubliera pas de surveiller que les termes selon lesquels M. Chirac demande à ce que "des dispositions soient prisent afin que tout CPE comprennent ces modification, même avant sa promulgation"... Je ne sais pas trop.

Il faut donc que ces modifications soient les plus rapides possible, afin qu'il n'y ai pas d'abus. On peut même appeler cela une situation d'urgence. Tiens, ne serait-ce pas là une vraie utilisation du 49.3? :)

jeudi 30 mars 2006

Pourquoi l'UTF-8, ça devrait être obligatoire

Rien que cette page, suffit à me rappeler pourquoi l'UTF-8 est LA solution.

Ce jeu de caractères, c'est l'anti-babel à l'usage de l'informatique. Pouvoir afficher des caractères non européens sous la forme de véritables caractères, et non pas de pâles images collées les unes aux autres, cela sans modifier sa configuration, c'est un vrai progrès.

Teins d'ailleurs cher lecteur: si tu ne vois pas les idéogrammes sur le lien ci-dessus, tu as un très mauvais navigateur, va donc en trouver un vrai ici.

De Robien, le Criminel de la République

Ministre de sa personne, amoureux de lui-même, celui qui aurait soutenu en riant à Dominique de Villepin accompagné de Jean-Louis Borloo que le CPE passerait "comme une lettre à la poste", comprenez "ces moules de français ne bougeront pas le petit doigt", a encore réussi à prouver son incompétence et son incompréhension des français et plus particulièrement des étudiants, ceux-là même dont il se doit d'être proche.

"Importantes, mais pas impressionnantes", voilà ce qu'il dit des manifestations de ces derniers mois. De plus, il ajoute que ces manifestants "n'étaient pas concernés par le CPE"... J'ai cru rêver. As-t-il seulement jeté un oeil en dehors de sa tour d'ivoire payée par les familles de ces mêmes étudiants? J'en doute.

Je suis tenté de creuser jusqu'à sa fameuse Loi de Robien, qui semble dictée par son gentil frère, propriétaire de cabinet immobilier qui considère les secrétaires stagaires comme des pétasses blondes à forte poitrine qui sourit au client, mais ce serait m'abaisser à faire à son niveau de spéculations gratuites.

Les étudiants se plaignent? Q'on les ignore. Ils insistent? Qu'on leur demande de se taire, ils ne savent pas de quoi ils parlent. Ils descendent dans la rue? Leur rappeler leurs examens, c'est con un étudiant, ça étudie. Ils restent dans la rue et bloquent leurs bâtiments? Qu'on leur envoie les CRS.

Mais les écouter? Naaaaan. Ca parle pas, c'est trop jeune.

Des méthodes Sarkozistes, voilà ce que ça m'évoque: plutôt que de faire l'effort minimum dû à son poste, il préfère mettre de l'huile sur le feu. Il pourraît écouter ces millions d'étudiants dont il a la charge et rapporter cela à son Premier Ministre, histoire de montrer que le Gouvernement est organisé et solidaire. Mais non. Toujours ignorer, et attiser les mécontents.

J'ai de plus en plus de mal à aller voter, je le fais toujours, par idéologie, parce que je crois en la Démocratie et je me souviens du mal que nous avons eu pour arriver à l'obtenir (même si ce système m'évoque une farce aujourd'hui). Mais petit à petit, ce gouvernement, ou plutôt ses actions anti-citoyens me poussent à reconsidérer mes convictions.

Too bad.

(De Robien, démission...)

Pfff!

mercredi 29 mars 2006

Une bougie et cent confettis

Un peu plus d'un an de blog, une centaine de billets mais... Toujours pas de présentation du bloggeur.

Autant combler cette lacune dès maintenant

Nom: Secret
Prénom: Presque secret
Pseudo: bloom et cinq autres plus usités
Âge: 23 ans (né le 12 juin 1982)
Origine: Cherbourg, Basse-Normandie
Astro: Gémeaux ascendant lion
Fonction: Étudiant en dernière année d'ingénierie informatique par alternance
Hobbies: Lectures diverses, jeux vidéos (simulation et stratégies), programmation, communauté des logiciels libres, informatique en général

Qualités: Fidèle (qui l'eut cru? c'est surtout ma seule qualité...)
Défauts: Imprévisible, curieux, têtu, moulin à paroles, chiant, extrémiste, j'm'en foutiste, nombriliste, etc. (ajoutez ici ce qui vous passe par la tête.

Ce que les autres disent de bien sur moi: Capable d'écouter et d'aider autrui de façon désintéressée.
Ce que les autres disent de mal sur moi: Incapable de faire table rase du passé. Trop intransigeant. Se plaind tout le temps.

Quelques mots en plus: J'incarne parfaitement mon signe astrologique et mon prénom réel. Ne cherchez pas à savoir ce que je pense vraiment, je ne le sais pas moi-même alors que j'ai des idées bien arrêtées. Je peux dire blanc et noir dans une même phrase sans que cela me paraisse contradictoire (exemple, la phrase précédente). Capable du meilleur comme du pire (c'est malheureusement dans le pire que je suis le meilleur...) j'ai très très très peu d'amis, mais ceux que j'ai ce sont pour le moins des valeurs sûres! Ensembles depuis tout de même 15ans, ils sont mes repères. Globalement, les gens m'apprécient s'ils apprennent à ma connaître en me cotoyant, et me déteste si le terrain a été préparé par d'autres. Le vilain petit canard, c'est moi!

Voilà pour la petite fiche. C'est du live, hein. Rien de travaillé. Si jamais vous voulez approfondir un point, n'hésitez pas à demander, je pourrais peut-être accèder à votre requête. ;)

mardi 28 mars 2006

100 et 1

Tient... Je viens de m'apercevoir que la note précédente était la centième.

Ca file c'est petite bête là. Sacré blog: on ouvre en se disant que c'est juste un défouloir, on se dit qu'on va fermer au bout de deux mois, et un an après on est toujours là.

Aller, pour fêter ça un petit billet!

Oui mais demain... ;)

samedi 18 mars 2006

Un rêve de plus

Oui mais celui-là il est gratiné.

Tant et si bien que je me suis réveillé paniqué et nauséeux à 5h du matin.

Je ne m'en souviens que très vaguement. Je venais avec ma fée dans une maison ou un appartement avec un plafond bas, un sol irrégulier. Je savais qu'on était le 18. Je savais qu'Elle serait bientôt là. Le malaise en moi était brûlant: déchiré entre le plaisir et le désire de la revoir, Elle, et entre la culpabilité et la certitude de faire souffrir ma fée. Je crois qu'il m'est venu à l'esprit qu'il fallait que je fasse tout pour qu'elles ne se croisent pas toutes les deux. Je laisse ma fée dans une pièce avec d'autres convives que je ne connais pas ou plutôt qui ne me rappelle personne de connu et je progresse vers la porte en espérant l'intercepter, Elle. Là c'est particulièrement flou dans ma mémoire, et peut-être même dans mon rêve aussi: Elle se blottit dans mes bras, me sourit, on échange des mots sans que je puisse savoir de quoi nous parlons, puis Elle disparaît. Je retourne vers la pièce où j'avais laissé ma fée, la peur au ventre qu'elles ne se croisent. Je crainds qu'elles ne se déchirent.

Mais non.

Tout au contraire: je les vois en contrebas l'une près de l'autre, discutant et riant aux éclats l'une avec l'autre. De moi? Ca me vient à l'esprit. Je pense que c'est cette scène inconcevable qui a provoqué mon réveil brutal.

Est-ce que cela a un sens? Qu'est-ce que mon subconscient essaie de me dire? Que dois-je faire? Peut-être attendre, toujours.

Ou pas.

vendredi 17 mars 2006

Tous des délinquants

Sauf que là, ça frise le ridicule.

D'une part, je me demande si un jour je pourrais ne serait-ce que songer à nouveau à voter pour une bannière UMP. Pourtant jusqu'à aujourd'hui, je lisais systématiquement tous les programmes (version courte, hein, j'suis pas maso') avant de me décider, même les programmes FN, c'est vous dire si je suis de bonne constitution.

Mais là ce n'est plus une assemblée nationale, c'est directement un Comité de Direction du consortium Vivendi-FNAC-Virgin et assimilé.

Mesdames, Messieurs, vous n'êtes plus des citoyens, vous êtes des clients. Point.

mercredi 8 mars 2006

Ooo 1 - 0 MS Office

Simply delicious.

Enjoy.

http://www.desktoplinux.com/articles/AT8171250759.html

mardi 7 mars 2006

10 heures après l'extraction

AAAAAAAAAAAIIIIEEEEEEEUUUUUUUUUUHHH!!!

lundi 6 mars 2006

On m'arrache ma douleur

Je remercie Camille de vouloir prendre ma douleur, mais je vais finalement la laisser à mon stomato (elle se consolera avec ses titres aux Victoires de la Musique... Tiens pour une fois qu'ils récompensent de vrais artistes comme Camille et Raphael)

J'ai eu de la chance, vraiment: un coup de fil, un stomato à coté de chez moi, une semaine d'attente, opération la semaine suivante.

C'est quand la semaine suivante? Ah oui c'est demain, c'est bien ma veine. Mardi, 11h15, on m'enfoncera un (je veux pas savoir quoi) dans la bouche pour m'extraire deux monstres en émail qui refusent de se placer comme il convient. En même temps je ne peux pas leur en vouloir puisque je n'ai pas une machoire suffisement large pour les accueillir.

Heureusement que ma fée révisera sa pratique d'infirmière sur moi.

Quoique. ^^

dimanche 5 mars 2006

Stupeur et tremblement (Amélie Nothomb)

Bien raconté, impressionant mais?

Le personnage principal, au hasard: l'auteur (tient comme c'est étrange...), prend ses fonctions dans une multinationale japonaise. Pourquoi a-t-elle été embauchée? Quelle est sa fonction? Aucune idée. Après tout, OSEF.

Nous avons là une Amélie Nothomb à l'opposée de ses personnages d'Hygiène de l'assassin ou Péplum: fragile, ne comprenant pas forcément son monde mais tentant de s'y adapter. Peinture d'un choc des cultures anodin. La rigidité et la codification de la vie à l'excès du Japon face à la luxure et décadence occidentale. On y voit l'évolution de l'état psychologique de l'héroïne, passant de celui de bête frappée de stupeur (non, ce n'est pas la stupeur du titre. L'explication est dans le livre) par les chatiments qu'on lui impose puis peu à peu, le développement d'une faculté d'absorption de la victime consentante, proche du masochisme.

J'ai aimé ce livre, captivant, dépaysant, mais... Peut-être est-il trop atypique. Je suis trop habitué aux happy-end ou drame de fin d'acte pour une fin en demi-teinte. J'aurais vu une sortie avec un peu plus de panache. Mais dans ce cas, est-ce que cela aurait encore été un Nothomb?

Péplum (Amélie Nothomb)

4€, 4 heures de lecture.

Mais quelles heures! Un délice.

Difficile de croire qu'on peut emmener un et un seul dialogue sur deux cents pages et ne pas lasser le lecteur. Ne tentez pas de vous soustraire à son influence, c'est peine perdue: on retrouve là la magie d'Hygiène de l'assassin, son premier roman qui fonctionnait sur le même principe, fort simple.

Prenez une héroïne, au hasard: l'auteur. Donnez lui à rencontrer en huis-clos un personnage plus ou moins anodin. Conférez à ce dernier un passé (ou un futur, ce n'est qu'une question de point de vue) des propriétés abjectes. Ceci fait, n'oubliez pas de doter l'héroïne d'un puissant sens de la répartie et un sens aïgu du sarcasme. Laissez mijoter sur deux cents pages. Régalez-vous.

Amélie Nothomb laisse libre court à son imagination (sa folie?) dans ce roman au vitriol. On adore ou un déteste. Moi j'adore.

Je le recommande chaudement à tout ceux qui n'aime pas trop lire mais qui se plaisent à lire de puissantes tirades et manipulation de la langue.

Angoisse de trois heures

Elle pourrait être dans ce train.

Cette idée m'a pris sur le chemin de la gare.

Ne pas la chercher du regard. Ne pas se dire que s'il Elle est passé à Cherbourg ce week-end, c'est forcément ce train qu'elle a pris. Ne pas regarder l'intérieur des wagons, les têtes, les ombres. Ne pas donner le moindre doutes à mes parents qui, pour une fois, m'accompagne sur le quai.

18h19, le train s'ébranle. Premier arrêt: Valognes. Economiser quelques euros sur le dos de ses grands-parents. Se faire payer le billet par ses grands-parents même. Elle en est capable. Aujourd'hui. Pas hier, cela n'aurait pas été Elle. Ne pas penser que la place réservée à coté de moi puisse être la sienne.

Même une fois arrivé à Saint-Lazare, ne pas la chercher du regard. Ne pas se retourner.

Se retourner, ce serait se retourner sur mon passé. Alors que garder les yeux droits devant moi, ce serait regardé vers l'avenir avec ma fée qui m'attendra à la sortie de son travail. Peut-être même à ma descente du train. Ma fée en est capable, elle est pleine d'attentions et d'amour pour moi. J'essaie de lui en rendre tout autant, mais j'ai l'impression d'être bien maladroit.

Se rassurer. Envoyer un texto pour dire qu'on sera à l'heure, pour une fois. Lui dire que je l'aime et qu'elle me manque. Que j'ai hâte de la serrer dans mes bras, de sentir son parfum. La dévêtir et lui faire l'amour. La sentir s'endormir la tête sur mon épaule.

A ma fée, pas à Elle.

Pas à Elle.

Non.