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dimanche 24 avril 2005

Hasard ou signe

Ce soir-même, la chanson tourne encore au moment où je tape ces lignes.

Je charge mon répertoire de MP3 de Jean-Jacques Goldman, je mets random, je lance

"Je voudrais vous revoir"

Ca prends à la gorge, je regarde le nombre de titre: 183, ça fait une probabilité de tomber dessus de 5 pour mille. Curieux hasard non? Et après ça, faut que je me dise que ce n'est qu'une coïncidence, que le lien est rompu, qu'il n'y a plus rien à attendre...

[Mood: busy, tired]

samedi 23 avril 2005

Sadisme

Je suis en train de blogger sans remord alors que juste contre moi dort une demoiselle fort peu vêtue. Une demoiselle qui sait que ce blog existe, et qui crève d'envie d'en obtenir l'URL. C'est pas sadique ça?

Non?! Ok, j'vous achève: dans 6h je serais aux portes du merveilleux monde de Mickeyyyy!

*glurps* je vais crever, sauvez-moi :-S

PS: J'suis trop dingue de sex & the city. Comme quoi les ex ça vous influence...

jeudi 21 avril 2005

Instant de lucidité

C'est terrible de se dire "tiens, ça fait presque six mois que je n'ai pas brûlé un peu d'encens, mis une bougie à coté de mon écran". Alors tout innocement, on prends un bâton, on allume une bougie...

... et on se prend une baffe dans lagueul, *grave*.

Ouep, trois ans de souvenirs qui reviennent d'un seul coup avec un parfum, ça fait mal.

Les souvenirs, ça devrait être interdit.

mercredi 20 avril 2005

Je travaille chez les fous

Sisi, j'vous jure. On a emménagé dans nos nouveaux locaux seulement depuis lundi, et tout le batiment (le quartier?) est au courant.

Imaginez ce que ça donne, une équipe entière de personnes dont la moyenne d'âge doit être d'à peine 30ans, globalement joyeux (et sans balai dans le cul ;) ) et n'aimant pas les contraintes. Lâchez-les dans un batiment de cinq étages, investis de longue date par une armée de dinosaures en costard-cravate et imaginez le contraste... Costard-cravate et peau net à la Nivea for Men contre pull de tous les jours et rasage selon l'humeur. Tailleur strict maquillage travaillé contre jean t-shirt et maquillage léger quand maquillage il y a. Le tableau est dressé.

Si les deux secrétaires du rez-de-chaussée n'étaient pas encore au courant du caractère \"spécial\" du troisième étage, l'événement de 15h et des brouettes a enraciné cette idée.

Opération commando. C. et J. se lèvent de leur bureau, saisissent leur porte-feuille, et s'engouffrent en toute discrétion dans l'ascenseur. Au rez-de-chaussée, les secrétaires s'étonnent de voir deux employés quitter si tôt leur poste. Peut-être un déplacement d'affaire? Ils reviennent cependant cinq minutes après, les bras chargés de... neuf litres d'ice-tea et quelque chose comme trois kilo de bonbons et chocolats en tout genre. Le hasard veut que notre secrétariat descend à ce même moment... pour en faire autant. Yeux médusés et incrédules des deux secrétaires huppées.

Notre réputation est faite

lundi 11 avril 2005

Paradoxe du blog

C'est un paradoxe très simple à constater, et finalement assez logique: plus on a de choses qui se passent dans notre vie, plus on a de moments "bloggables". Mais... moins on a de temps pour blogger.

Ce week-end, j'avais facilement trois billets à rédiger par jour, soit neuf billets si on considère vendredi comme faisant parti du WE (oui ok, j'ai de beaux rêves dans ma vie).

Puisque je ne suis pas fichu de rattraper ce retard, je vais me faire une check-list:

  • Je n'ai plus d'ex. Mais plus du tout, là j'ai perdu les deux seules filles que j'ai aimé en une semaine. C'est ballot hein?
  • J'ai failli passer le week-end en garde à vue pour aggression caractérisée.
  • Je sais maintenant que je fais parti du 1% des gens qui feront quelque chose de bien de leur vie de ma promo de DUT.
  • Mes amis, ils sont pas nombreux, mais je tiens grave à eux.
  • On oublie trop souvent, passé dix ans, que nos mamans sont des personnes sensibles qui ont le droit à l'amour qu'elles nous ont porté.
  • Mon père est mon héro.
  • Je me suis pris le sempiternel \"Je préfère te garder comme ami plutôt que risquer de tout gâcher en sortant avec toi.\".
  • Je me sens coupable de faire tant de mal à ma copine.
  • Mon prof de Java est soit un porc, soit un dieu (sachant qu'aucun des deux termes n'est péjoratif).

Pas mal non?

La question va être de savoir si je vais faire un billet pour chacun des points, vu que tout se bouscule dans ma vie.

[In my mind: Mais qu'est-ce que je fous sur terre?]

mardi 5 avril 2005

Remède à la tristesse

Le remède c'est laisser Jul' passer le générique d'Inspecteur Gadget sur son i-pod. C'est tout bête, mais je crois qu'il m'a arraché le premier sourire sincère de la semaine...

lundi 4 avril 2005

M. Guillotin est mon ami

Après les petits couteaux, on passe à la version au dessus.

Là je tiens ma tête avec mes pieds, j'essaie de la garder pas trop loin de mon corps. C'est pas facile de dribbler avec sa propre tête, on a tendance à oublier que les yeux, c'est dessus...

La lame a pris la forme d'un email, on l'a abattu sur moi à 12:39. Dans ce mail, elle me dit qu'elle a tout "avouer" à son copain, la relation qu'on a eu ensemble quand elle l'a quitté. Il l'a mal pris. Pourquoi? Très bonne question: ils n'étaient plus ensemble, il y avait un petit quelque chose d'exceptionnel entre nous depuis quelques mois, mais étant l'un l'autre des parangon de fidélité, nous n'avons pas franchi la ligne. Pas avant cette soirée merveilleuse, où nous étions tous les deux libres de tout lien. Ca n'a pas duré longtemps, juste une semaine qui reste pour moi un peu comme un paradis inespéré au milieu de ce mois de décembre cauchemardesque.

Nous n'avons commis l'un et l'autre aucune faute. Nous avons suivi nos idéaux: fidèles et honnêtes, en amitié comme en sentiment.

Mais pourquoi lui impose-t-il de telles conditions? Et surtout pourquoi accepte-t-elle? Peut-être parce qu'elle est fragile en ce moment, sans travail, elle l'hyper-active. Sans cause à défendre, abandonné par son taf avec une raison qui l'atteint directement au coeur sa personne, ce qui a forgé son caractère.

J'ai effacé le mail que j'avais préparé ce WE pour lui proposer un verre en ville, dommage, il était fun, batti pour la faire sourire en ces jours un peu difficile pour elle. J'étais impatient d'avoir de ses nouvelles. Et me voilà placé sur la planche, dont un pas me sépare d'un puit sans fond nommé "oubliettes". Moon chant du signe sera un mail qui, je l'espère, la fera réfléchir.

Faudrait interdir les lundis...

[Même pas de mise en forme du texte, la misère je vous dis...]

PS: non, ce n'est pas d'Elle dont je parle, mais d'une autre, qui compte bizarrement énormément aussi. Bien plus que je ne l'aurais cru, et je m'en rends compte que maintenant... Too bad, bloom. PS encore: le con que je suis n'a pas faim, et il craque...

Ces petits couteaux...

Ce sont ceux qui, tout innocement, vous rentre dans la peau (le dos de préférence, ça a en effet plus d'effet quand on ne s'y attends pas). Ils ont un mode de vie social très élaboré qui fait qu'ils vivent par petit troupeau de cinq ou six, et s'abattent toujours en formation serrées sur vous.

Paf! Ze coup de poignard. Tout juste alors qu'on se disait qu'on avait presque guérit de l'attaque précédente. Ah oui: il faut dire que ça revient souvent ces sales bêtes.

Le pire dans tout ça, c'est que les blessures infligées ne guérissent jamais totalement et continuent de saigner. Je vais finir exsangue.

[In my mind: Bridges de Tracy Chapman] (oui, y'a quelque chose qui brûle en moi...)

samedi 2 avril 2005

Scientifique... malgré moi

Je me lève de devant mon pc, je m'engage dans le couloir de l'appartement, sans allumé la lumière, comme toujours. Et là *boom*. Euuuuh... y'a un problème docteur, pourquoi je me suis pris le mur et que je ne trouve pas la clanche? Obligé de tatonner jusqu'à trouver la lumière pour pouvoir reprendre mes repères. Je me traine dans la cuisine et je me dit que j'ai un petit peu mal au ventre. Et là je fais le calcul.

Et oui, douze heures sans avoir mangé, (et encore, ce n'était qu'un kebab) ça attaque dur. Du coup je me suis fait un sacro-saint jambon-purée... Bah cinq minutes après, on se sent beaucoup mieux! :D

C'est fou ce que la vie nous apprend tout les jours...

vendredi 1 avril 2005

Micro fierté

Au boulot, j'avais depuis quelques semaines cette mauvaise impression que je bossais... pour rien. Ne pas avoir écrit une ligne de code en trois mois (cinq mois et demi, je viens d'apprendre à compter...) de stage c'est pour le moins dépaysant!

Je commençais à croire que mes chefs, pourtant si aimables, n'avaient pas confiance en moi pour me donner une "vraie" tâche à accomplir, l'une de celle qui fait vraiment avancer le produit, une dont je pourrais être fier de moi. Tout ce que j'avais, c'était des recherches sur technologie, faisabilité et viabilité de tel ou tel outil, rien de très passionnant, si ce n'est qu'on peut appeler cela de la veille technologique et que ça pète bien sur un C.V. mais ça ne fait toujours pas l'impression d'être utile à ma boite.

Et puis... il y a trois semaines, je finis l'étude d'intégration d'une base de données embarquée dans le produit, je me retrouve à présenter ma maquette et ses différences avec le produit actuel aux responsables de la boîte en quelque sorte (ok, j'avoue que je n'ai toujours pas assimilé les fonctions de chacun...). Ca fait drôle d'avoir trois paires d'yeux rivées sur vos lèvres hésitantes qui tentent tant bien que mal d'expliquer clairement les modifications apportées et pour quel bénéfices nouveaux et désavantages nouveaux. Il paraît que je m'en suis bien sorti: Jules (paf, désolé je n'aime pas les prénom longs ;)) a même dit "qu'on dirait presque de quoi [je] parle". Note pour plus tard: si j'échoue dans cette carrière, faire vendeur de tapis.

Le temps file et on oublie cet épisode pour arrivé à ce mercredi, où on reçoit un mail provenant de la mailling-list de l'équipe serveur qui annonce la création d'un projet sur le site de la boite... et d'y voir mon nom en gros dessus, avec les documents que j'ai rédigé, sans modifications (même les fautes d'orthographe, j'admets). Ca m'a fait un choc, parce que c'est la première fois où l'un de mes travaux profite à la boîte où je suis et cela en mon nom. Jusqu'à présent mes travaux, dès publication, devenaient ceux du "service" dans les boîtes où j'étais. Là c'est mon mien à moi, et j'ai a en assumer toutes les conséquences, positives ou négative.

Bref, ça, c'était presque rien, mais c'était mon instant de micro-gloire personnelle...

... le pire c'est que j'en suis fier :D