apt-get --purge screams

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mardi 22 mars 2005

Transfert over

Voici un compte beaucoup plus approprié.

Juste avant la sauvegarde, je me demandais pourquoi il n'y avait pas d'option pour cela dans dotclear. Maintenant que j'ai achevé le-dit transfert, je comprends pourquoi: c'est totalemnt trivial. Merci au concepteur, c'est un boulot terriblement efficace qu'il a fait là.

jeudi 17 mars 2005

Absence

Un être vous manque, et tout est dépeuplé. Ca n'a jamais été aussi vrai depuis que tu es parti.

Putain ce que tu peux nous manquer, ce que tu peux ME manquer...

mardi 15 mars 2005

Au revoir mon toutou...

                         

Voilà, tu es parti.

Ca faisait déjà 17 ans que tu étais avec moi. 17 ans, c'est beau non? Tu es venu au monde le 25 février 1988, je t'ai rencontré à peine quelques semaines après, tu ouvrais tout juste tes petits yeux marrons. Je me souviens encore comme si c'était hier du jour où Mme Mougenot est venue t'amener à la maison: ce jour là j'étais malade, l'un des rares jours où je n'étais pas en classe. Ma maman était au chômage. Je la revois encore ouvrir la porte, faire rentrer cette petite boule de poils toute brune foncée qui ne savait pas trop où aller alors que moi, je restais au bout du couloir, dans ma petite robe de chambre. Je ne savais pas encore que je venais de faire la connaissance de mon plus fidèle ami. Tu te souviens comme on jouait ensemble? Surtout les premiers jours, je me souviens sur la terrasse: j'étais par-terre, allongé. Tu me montais sur le dos et tu venais me mordiller les oreilles. Tu adorais mordiller les oreilles, tu as même gardé ce goût-là pendant bien 15 ans.

Toi mon chien adoré, mon Gribouille, combien de fois j'ai bien pu te prendre dans mes bras? Combien d'heures ai-je bien pu passer à te caresser? Combien d'heures es-tu resté contre moi à me réchauffer? Ce soir, je n'ai qu'une seule certitude: ce n'était pas assez. Ce que je pouvais aimer être devant mon ordinateur, et sans même te regarder, tendre une main pour te caresser, distraitement. Tu as toujours su me réconforter dans mes peines, bien à ta façon. Tu faisais celui qui ne voyait rien de particulier, tu venais te coller à moi en réclamant des caresses avec cette façon de me dire "Hey! Ce n'est rien, la vie continue." et ça me rassurait, parfois même malgré moi.

Et puis tout ces "tours" que tu avais appris, un peu à contre-coeur: tu t'asseyais pour obtenir une friandise, tu mangeais à la fourchette à la fin de nos repas... Et puis cette manie de nous faire un cirque pas possible dès qu'il y avait du poulet à table! Tu en as volé des os. À chaque fois j'avais peur que tu te fasses mal avec. Heureusement, il ne t'ai jamais rien arrivé de grave. Même cette fois-ci quand tu étais tout petit où, sautant pour atteindre desespérement le plan de travail où ce trouvait les restes du repas, tu as pris ton collier dans la clenche du meuble: tu as bien failli te pendre tout seul! Heureusement on t'a sorti de là. J'entends encore tes couinements, comme j'entends encore tes pleurs les premières nuits que tu as passé seul chez nous, loin de ta maman à toi, tout comme j'entends encore tes jappements un peu triste dans tes rêves. Tout ça ce sont des souvenirs qui ne partiront pas, qui ne partiront jamais.

Je me souviens aussi de ce nombre énorme de fois où tu t'es enfui aussi. Ce que j'ai eu peur à chaque fois. Que ce soit chez nous ou à Bandol, j'avais le coeur si serré de ne pas savoir où tu étais, comment tu allais. Sans parler des rires que ton retour provoquait: même couvert de bouses de vaches, on était si content de te revoir qu'on n'avait pas la force de te réprimander.

Et puis il y a ces deux dernières années où tu as commencé à être diminué. D'abord il y a eu ta vue qui a baissé considérablement. Heureusement que corriger ton alimentation t'a permis de retrouver quelque chose de viable. Puis ensuite il y a eu ce kyste graisseux qui n'a jamais cessé d'enfler, et puis tes problèmes à rester propre. Si tu savais à quel point ça me faisait de la peine de te retrouver plaqué au sol, incapable de te relever au milieu de ton urine... Quelle douleur. D'un certain coté j'espère que tu ne te rendais pas compte de ton état, mais d'un autre tes yeux m'exprimaient ta détresse. Mon chien, mon bien aimé chien. J'aurais tellement aimé que tu t'endormes contre moi l'une de ces nombreuses nuits passées ensemble, et que je te retrouve au petit matin sans vie: au moins tu ne serais pas parti sans moi! J'aurais entendu ton dernier souffle te quitter. Je sais, tu avais déjà mes parents pour t'accompagner chez le véto, ils sont restés avec toi jusqu'au dernier instant: tout comme moi ils t'adoraient. Mais je sais comment ça s'est passé, je t'ai déjà accompagné pour un long voyage, risqué, il y a dix mois quand on t'a opéré. Je me souviens de l'anesthésie, je lisais la peur dans tes yeux, tu ne comprenais pas ce qu'il t'arrivais, tu me cherchais et j'étais là, je ne t'ai pas quitté un instant avant que la véto ne me dise que je devais partir, que tu dormais profondément. J'ai attendu que tu finisses de déglutir et que ton coeur et ta respiration soient stables. Quelle douleur pour moi! Mes larmes ont coulées sur la plage ce jour là, bien moins que ce soir, mais c'était déjà dur. J'étais tellement heureux de te voir en meilleur santé après.

Mais voilà, ça n'était plus une vie pour toi. Tu dormais énormément, tu n'étais plus propre, tu n'avais plus ta dignité, tes yeux me le disaient que tu en souffrais. Mais tu étais heureux d'être avec nous, la preuve: tu continuais à nous chercher, tout le temps. Tu sentais que tu n'aurais peut-être plus la force de rester longtemps. J'aurais préféré que tu abandonnes, mais tu as toujours était tétû, il a fallut que tu résistes plus que de raison, encore une fois pour être avec nous et nous apporter un peu de bonheur. Et même quand tu as deviné qu'on se voyait pour la dernière fois, tu as essayé de rendre la chose plus facile en essayant de me gaffer: tu pensais peut-être que ce serait plus facile de ne pas te regretter en nous faisant du mal. Bah tu as raté mon chien... Y'a un trou énorme dans mon coeur, un trou qui pourra pas se refermer. J'ai des souvenirs plein la tête qui font que tu disparaîtras jamais, jamais. Même quand ce sera mon tour, mon dernier jour, je sais que je penserai encore à toi, au premier jour où je t'ai vu, à ce soir où tu me manques tellement et à ces moments d'exception qu'on a passé tous les deux ou avec toute la famille.

Tu es mon chien que j'aime gribouille. Et ça, même si tu n'es plus contre moi, y'a pas moyen que ça change. Je vais avoir du mal à parler de toi au passé, mais y'a un verbe que je en mettrai jamais au passé en parler de toi: putain qu'est-ce que je t'aime mon chien! Je t'aime Gribouille! Prends soin de toi là-haut, je suis sûr que tu es au paradis des toutous, tu nous as donné tellement de joies tu ne peux être que là-haut maintenant. Je sais que tu y as retrouvé ta forme, ta fougue, la joie et le dynamisme de ta jeunesse, et je me consolerai en t'imaginant gambader tout joyeux comme avant. On se reverra mon chien. Pas tout de suite, mais je sais qu'on se reverra. Profites en attendant.

Tu es parti le vendredi 11 mars 2005, mes parents te tenaient la papatte pour t'aider à parcourir ton dernier chemin. Tu es resté 6 224 jours parmi nous, et tu es reparti. Ce soir je ne réalises pas encore vraiment que je ne pourrai plus jamais te serrer contre mon coeur, je n'ai pas encore fini mon deuil de toi, mon toutou, mon Bouille, mon Bouillon. Tu laisses un vide immense ici-bas. Un vide que rien ni personne, pas même un autre être, ne saura combler. Il y en aura certainement qui viendront remplir notre coeur, mais ta place, elle, restera à tout jamais la tienne. Ce qui me manquera le plus, c'est de ne plus pouvoir te serrer dans mes bras. J'espère que tu vois mes larmes en ce moment-même mon chien, j'espère que ça t'assurera de combien je peux t'aimer. Je t'aime Gribouille, je t'aime mon chien.

                                             
                                      À bientôt mon chien adoré.

samedi 12 mars 2005

Ca c'est puissant...

A peine une demi-heure après que je ne poste mon billet précédent, devinez qui a appelé? Et oui, c'est bien Elle.

Comme quoi, les oreilles qui sifflent, c'est un média puissant. L'autre version? C'est qu'il y a des liens qui ne disparaissent pas, malgré le temps, la distance, et la douleur...

Pourquoi est-ce qu'il faut qu'on sache ce que ressente l'autre? Pourquoi faut-il qu'on se cache qu'on le sait? Ce lien, il existera encore combien de temps?

Elle: Je ne t'oublie pas tu sais.
Moi: Tu te doutes bien que moi non plus.
Elle: Ca m'a fait du bien de t'entendre.
Moi pensant bizarrement, c'est quand le docteur es-manipulation n'est pas là que tu m'appelles... Bouche-trou ou réel besoin?

Undead

Je l'ai vu mardi dernier.

Pas Elle, non. Mais sa chambre. Ou plutôt ce qui aurait dû être sa chambre. Elle n'y a dormi qu'une nuit, pas plus.

C'est le grand bazar, pas moyen de voir son lit sous le désordre qui l'a colonisé entre les fringues jetées précipitemment et le courrier qu'elle ne lira jamais qui s'entasse.

Elle n'y a dormi qu'une nuit mais... Elle était là pour moi. Celle avec laquelle j'ai vécu était là: ses biblots, ses fringues, ses parfums, son équipement hifi, son parfum aussi. Mais il suffit d'observer ces objets pour comprendre ce qu'Elle a fait de sa vie, de son passé, de notre passé commun: Elle nous a mis au placard, balayé, placé aux oubliettes, espérant qu'on disparaisse. J'ai la faiblesse de croire qu'Elle sait qu'on est toujours là, au fond.

Pour moi il s'agit d'une fuite, assurément. D'autres disent qu'Elle a changé, que c'est comme ça, qu'Elle ne redeviendra plus la jeune fille pétillante, souriante, dynamique, heureuse de vivre, tournée vers l'avenir. Je ne peux pas me résigner à me dire qu'Elle passera sa vie à fuir son ombre et les cinq dernières minutes qu'Elle vient de vivre pour courir vers un autre fantôme qui la confortera dans ses chimères. On ne construit rien de durable sur un marécage. Elle le sait pourtant, on en avait parlé. Mais Elle préfère cependant s'inventer et entretenir des problèmes annexes afin de ne pas affronter son seul et unique véritable problème: la maladie.

Je me suis tellement battu pendant trois ans, avec et même contre Elle, pour son bien. Un moment je pensais même qu'on avait gagné. Peine perdue.

Je sors de sa chambre, on me propose un café, je vois alors que la totalité de nos couverts sont ici aussi, surtout nos tasses, celles qui nous étaient si personnelles. Décidement, c'est une fuite bien plus importante que je ne le pensais.

Trois mois qu'Elle n'a deigné me voir. "Trop occupée". Bah voui je sais, je te connais et tu le sais. Veux-tu m'envoyer un message ou crois-tu réellement que je ne sais plus ce que ça veut dire chez toi, "trop occupée"?

Je repars, bien évidement, Elle n'est pas là. Tu fais toujours la morte. Assurée que tu es que rien ne changeras en ton absence. Pour toi, rien ne compte tant que ce qui te manque. Tiens, ça me donne une idée. Et si maintenant c'était moi qui jouait le mort?

mercredi 9 mars 2005

Un blog...

... j'ai craqué.

Mouep. Comme quoi il m'aura fallut quelque chose comme 3 ans pour me décider. En plus y'a du boulot:

  • une css à faire
  • lire un peu le code de ce dotclear qui ma foi, me semble particulirement bien fait
  • établir clairement ce que je fais écrire ici Faux, je sais pertinement que je veux juste passer mes coups de gueules ici...

Aller, j'en en déjà mal au crâne. Pour fêter ça deux naruto et au lit. (même effet qu'un dafalgan...)